Quelles sont les paramètres qui vont contraindre le choix du terrain pour des projets au sol ?
- Les projets solaires au sol ont des emprises conséquentes (environ un hectare pour projet d’un Mégawatts); il s’agit donc d’optimiser l’utilisation des surfaces disponibles.
- Les projets citoyens se fixent comme objectif d’éviter autant que possible d’entrer en concurrence avec des terres agricoles (voir remarques 1 ci-dessous), couvertes par des forêts ou disponibles pour de la construction d’habitat privé.
- Ils peuvent en revanche permettre de valoriser des terrains impropres à l’agriculture et non exploités pour un autre usage comme des terres arides, des friches industrielles, des terrains en reconversion, des abords d’autoroutes ou d’aéroport, d’anciennes décharges…
- Il faut également vérifier la compatibilité du projet avec le document d’urbanisme et les éventuelles protections (zones naturelles protégées,…) ou servitudes applicables (voir remarque 2 ci-dessous).
- Il faut évidemment disposer de terrains plans, pas trop accidentés, dégagés pour éviter des problèmes d’ombrage et facilement accessibles pour le développement du projet.
- La distance au poste de raccordement du réseau électrique est également un élément important à prendre en compte.
- La géométrie et l’orientation du terrain vont aussi avoir de l’importance pour optimiser l’orientation Sud des panneaux solaires.
Remarques 1:
L’agrivoltaïsme peut être un moyen de combiner agriculture et production d’énergie solaire.
Par ailleurs, les parcs photovoltaïques au sol peuvent être compatibles avec certaines pratiques agricoles, comme:
- l’élevage d’ovins, ces derniers contribuant à l’entretien du terrain et à la maintenance de l’installation en conservant l’herbe rase;
- l’apiculture (ruches d’abeilles);
- des petites parcelles maraîchères.
Remarque 2:
La réalisation d’un projet solaire va nécessiter l’obtention d’un permis de construire (pour un parc de plus de 1 MWc) ou la réalisation d’une déclaration préalable pour les projets de moins de 1 MWc.